Blaise Pascal life and biography

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Blaise Pascal biography

Date of birth : 1623-06-19
Date of death : 1662-08-19
Birthplace : Clairmont, France
Nationality : Française
Category : Science and Technology
Last modified : 2010-11-29
Credited as : inventeur, philosophe, moraliste , l'inventeur d'une machine à calculer, la pascaline, et des premiers omnibus

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Blaise Pascal, né le 19 juin 1623 à Clairmont (aujourd'hui Clermont-Ferrand), en Auvergne et mort le 19 août 1662 à Paris, est un mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français.

Blaise Pascal est une météorite dans l'Histoire de la pensée. Mort d'épuisement et de maladie à seulement 39 ans, il laisse une oeuvre prodigieusement féconde tant dans le domaine des sciences que dans celui de la philosophie. Il est aussi l'inventeur d'une machine à calculer, la «pascaline», et même des premiers omnibus.

Il a enrichi les lettres françaises avec des écrits spirituels et mystiques aux antipodes des préoccupations contemporaines, ce qui fait de lui le cauchemar des collégiens !
Né dans la famille d'un conseiller à la cour des aides de Clermont (aujourd'hui Clermont-Ferrand), en Auvergne, Blaise est éduqué par son père dans l'esprit de Montaigne et de Rabelais.

Curieux des sciences et des mathématiques, il écrit à onze ans un Traité des sons puis passe à la géométrie d'Euclide. À seize ans, un essai le fait remarquer par la communauté des savants.
Esprit pratique, éloigné en cela de son aîné Descartes, Pascal met au point une machine à calculer, la «pascaline». Il lancera aussi plus tard la première ligne au monde de transports en commun à Paris !

À 23 ans, Blaise Pascal se tourne vers la religion et, avec sa soeur Jacqueline, découvre les écrits de l'abbé de Saint-Cyran, directeur de conscience de Port-Royal et promoteur des idées de Jansénius. Il effectue sa «première conversion».

Dans le même temps, il multiplie les travaux de recherche et s'intéresse au vide. En scientifique averti et précautionneux, il reproduit l'expérience de Torricelli, un savant italien inventeur du baromètre à mercure (1608-1647).

Le 19 septembre 1648, au sommet du Puy de Dôme, dans une totale indifférence aux troubles de la Fronde qui agitent la capitale, il apporte avec son beau-frère la preuve de l'existence du vide et de la pesanteur en montrant que le niveau de mercure dans un thermomètre de Torricelli descend à mesure que l'altitude augmente. L'impact ultérieur de cette expérience sera tel que Pascal deviendra comme son cadet Isaac Newton une unité de mesure ! Un Pascal représente un Newton par mètre carré : 1Pa =1 N.m(-2).

Pascal rencontre Descartes mais les deux esprits sont trop différents pour pouvoir dialoguer utilement. Le premier est mystique et pratique, le second très abstrait et plus ou moins agnostique.

Quelques années plus tard, il correspond avec un autre génie de son temps, Pierre de Fermat. De leurs entretiens, il tire les bases d'une nouvelle discipline mathématique : les probabilités. À l'aube du XVIIIe siècle, le philosophe allemand Leibniz allait reprendre ses travaux et les mener à leur terme.

Blaise Pascal est troublé lorsque sa soeur entre à Port-Royal, en 1652. En réaction, il fréquente les salons comme celui de Madame d'Aiguillon, nièce de feu le cardinal Richelieu. Il est tenté d'entrer dans le «monde» et de se marier, bref, de se ranger.

Tout change dans la nuit du 23 novembre 1654. Le jeune homme (31 ans) éprouve dans sa chambre une violente expérience mystique. Nous en avons connaissance à travers un billet que l'on retrouvera plié dans son pourpoint après sa mort : le Mémorial.
«Feu, Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants», écrit-il, «Certitude. Sentiment, joie, paix. Dieu de Jésus-Christ... Oubli du monde et de tout, hormis Dieu...»

Le savant se rapproche dès lors de sa soeur et des jansénistes de Port-Royal. Il renonce presque entièrement aux sciences et se consacre à la réflexion théologique.
Participant à la querelle des jansénistes et des jésuites, qui rappelle les débats actuels entre intégristes et laïcs, ou modérés, il publie un célèbre pamphlet, les Provinciales, où il défend la rigueur de Port-Royal et ridiculise les Jésuites et leur souci d'accommodement avec les réalités humaines.

Affaibli par la maladie, il jette toutes ses forces dans un projet d'ouvrage théologique qui n'aboutira pas mais dont il nous reste un recueil de notes, les Pensées.

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