Brialy Jean-Claude life and biography

Brialy Jean-Claude  picture, image, poster

Brialy Jean-Claude biography

Date of birth : 1933-03-30
Date of death : 2007-05-30
Birthplace : Aumale, Algérie
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2010-06-11
Credited as : Acteur et réalisateur, scénariste et écrivain, Dame aux Camélias

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Jean-Claude Brialy, né le 30 mars 1933 à Aumale en Algérie, mort à Monthyon le 30 mai 2007, était un acteur, réalisateur, scénariste et écrivain français.

Issu de la Nouvelle Vague du cinéma français, il a joué dans plus d’une centaine de films tout au long d’une carrière débutée en 1956 et a côtoyé certains réalisateurs tels que Louis Malle, Claude Chabrol, François Truffaut ou Éric Rohmer.

Habitué des seconds rôles, il a été sélectionné pour le César du meilleur acteur dans un second rôle avec Le Juge et l’Assassin en 1977 et l’a remporté avec Les Innocents.

Il est le fils d’un militaire français, qu’il suit dans ses multiples affectations pendant son enfance. Il passe par Blida en Algérie, par Annaba (anciennement Bône), puis par Marseille.

La famille Brialy s’installe ensuite à Angers, au 10 de la rue Mirabeau. Jean-Claude et son frère vont à l’école au lycée David d’Angers (où il connut son « premier émoi de comédien » dit-il dans son autobiographie) et les vacances se déroulent chez leurs grands-parents à Chambellay, à une trentaine de kilomètres au nord d’Angers.

C’est dans ce village que Jean-Claude Brialy vit les plus beaux moments de son enfance, écrit-il en 2000, dans son autobiographie.
En 1946, il fait son entrée au Prytanée national militaire de La Flèche, dans la Sarthe, avant de déménager de nouveau à Saint-Étienne, et finalement passer son baccalauréat au collège épiscopal Saint-Étienne de Strasbourg, où il suit en parallèle des cours d’art dramatique.

Il obtient le premier prix de comédie au conservatoire de Strasbourg et entre alors au centre d’art dramatique de l’Est, où il interprète différents rôles de théâtre. Pendant son service militaire à Baden-Baden, il est affecté au service cinématographique de l’armée en Allemagne, l’occasion pour lui de tourner son premier court métrage, Chiffonard et Bon Aloi.

En 1954, il débarque à Paris, vit de petits boulots, ses parents refusant de l’aider. Il fréquente alors la bande des Cahiers du cinéma et joue dans un court métrage Le coup du berger de Jacques Rivette. Il va alors multiplier apparitions et rôles, dont Elena et les Hommes de Jean Renoir en 1956, Ascenseur pour l’échafaud de Louis Malle en 1957 et surtout Le Beau Serge et Les Cousins de Claude Chabrol, qui lui apportent la célébrité.

Il devient un acteur prisé des réalisateurs de la Nouvelle Vague en jouant avec Jean-Luc Godard dans Une femme est une femme, avec Éric Rohmer et avec François Truffaut dans Une histoire d’eau et La mariée était en noir.

Il était très proche de François Truffaut ; en 1968 ce dernier demande à Marcel Berbert et à Jean-Claude Brialy d’être les témoins de son mariage avec Claude Jade. Gros travailleur, il tourne plusieurs films par an, jouant également au théâtre.

Il passe à la réalisation avec son premier film en 1971, Églantine, qu’il tourne à Chambellay, dans le village de l’Anjou de ses grands-parents, puis en 1973 Volets clos, et travaille également pour la télévision.

En juillet 1979, il réalise pour la télévision, Les Malheurs de Sophie, tourné au château de Lorie, sur la commune de La Chapelle-sur-Oudon, près de Segré, non loin de son village de Chambellay. Il tourne son dernier téléfilm en 2006, Monsieur Max de Gabriel Aghion.

Il organise ou soutient des festivals de films ou de théâtre ; directeur du théâtre Hébertot (1977) puis du théâtre des Bouffes-Parisiens (1986), il est longtemps directeur artistique du festival d’Anjou (1985-2001), créateur et directeur artistique du festival de Ramatuelle depuis 1985.
En 2000 et 2004, il écrit plusieurs livres auto-biographiques, Le Ruisseau des singes (éd. Robert Laffont), y évoquant plus particulièrement les bons moments de son enfance passés à Chambellay près d’Angers (village dans lequel il acquiert une maison). « Mon paradis, c’est l’Anjou » ainsi s’exclamait Jean-Claude Brialy.

Parmi ses romans autobiographiques : J’ai oublié de vous dire (XO Éditions). Tous rencontrent un réel succès de librairie. En 2006, suite à son voyage dans son pays natal, il publie Mon Algérie (Timée éditions). Il écrit aussi des anthologies : Les Pensées les plus drôles des acteurs (2006 éd. Le Cherche-Midi) et Les Répliques les plus drôles du théâtre de boulevard (à paraître 2007 éd. Le Cherche-Midi).

On a pu le voir aux obsèques de Gérard Oury, en juillet 2006, avec lequel il avait tourné Lévy et Goliath, aux funérailles de Philippe Noiret le 27 novembre 2006 et quelques semaines avant sa mort, à celles de Jean-Pierre Cassel.

Quelques jours avant son décès, Jean-Claude Brialy était présent à Cannes pour les 60 ans du festival et également à l'émission Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard, dont il était sociétaire.

Il est mort à Monthyon le 30 mai 2007 des suites d’un cancer. Par pudeur et élégance, il n’avait averti personne, même parmi ses amis proches, de sa maladie. Il était commandeur de la Légion d’honneur, de l’Ordre national du mérite et de l’Ordre des Arts et des Lettres.

Ses obsèques se sont déroulées en l’Église Saint-Louis-en-l'Île, le 4 juin 2007. La messe des funérailles fut concélébrée par l’évêque Jean-Michel di Falco et l’abbé Gérard Pelletier. Jean-Claude Brialy est enterré au Cimetière de Montmartre à Paris juste à côté de la fameuse « Dame aux Camélias ».

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