Dany Robin life and biography

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Dany Robin biography

Date of birth : 1927-04-14
Date of death : 1995-05-25
Birthplace : Clamart, France
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2011-02-22
Credited as : actrice , films:Un acte d'amour, Cadet Rousselle

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Dany Robin, née le 14 avril 1927 à Clamart, Hauts-de-Seine, et morte le 25 mai 1995 à Paris 16e, est une actrice française.

Elle devient «petit rat» de l’Opéra de Paris à l’âge de onze et s’illustre d’abord comme jeune danseuse avant de décrocher en 1944, un premier petit rôle, dans un mélodrame tiré d’un roman de Pierre Benoît, adapté par Marc Allégret «Lunegarde» .

Au début des années cinquante, la jeune femme a déjà à son actif une quinzaine de films dont quatre avec Georges Marchal, qu’elle épouse en juillet 1951, et dont elle aura deux enfants.

Elle devient la véritable coqueluche du public avec son charmant «minois» et son tempérament primesautier qui ne lui attire pas toujours la faveur des journalistes, elle se voit même décerner un prix «citron» pour l’aigreur de son caractère vis-à-vis de la profession.

Elle est à l’affiche de nombreux succès, en général des comédies. Dans «Mademoiselle Modiste» (1951) de l’Allemand Emil Edwin Reinert, Claude Dauphin et Henri Vidal sont ses soupirants. En 1953 elle donne la réplique à Amedeo Nazzari, transformé en sans-culotte dans «Les révoltés de Lomanach» de Richard Pottier, et à Jean Marais pour «Les amants de minuit» et «Julietta» d’après le roman de Louise de Vilmorin sur un scénario de Françoise Giroud.

La même année Dany Robin est l’épouse de Kirk Douglas dans «Un acte d’amour» de Anatole Litvak. Suivra notamment, en 1954, un très sympathique film de cap et d’épée de André Hunebelle «Cadet Rousselle» avec Bourvil et François Périer dans le rôle-titre.

En 1955, Dany est la vedette de «Frou-Frou» dernière œuvre très parisienne du cinéaste romain Augusto Genina, ou elle partage l’affiche avec Gino Cervi, Philippe Lemaire et Louis de Funès. Dany est aussi une très convaincante Désirée Clary, d’abord fiancée de Bonaparte joué par Daniel Gélin puis épouse de Bernadotte et reine de Suède dans le «Napoléon» de Sacha Guitry.

Elle apparaît comme l’archétype de la piquante parisienne dans de nombreuses productions dont le film franco-allemand «Bonsoir Paris/Süss ist die Liebe in Paris» (1956) de Ralph Baum avec Adrian Hoven et bien sûr «Mimi Pinson» de Robert Darène, avec le jeune Patrick Dewaere qui joue son frère.

Mais elle se laisse aussi séduire par Jean-Pierre Mocky qui l’entraîne dans l’aventure de son premier long métrage «Les dragueurs» (1959).
Dans les années soixante la carrière de Dany Robin s’internationalise plus encore. Elle dans La «Les femmes du général» (1961) elle a pour partenaire Peter Sellers, en général britannique libertin.

Elle est Michèle, une Française qui retrouve un officier de la marine nord-américaine en escale en Italie dans le très justement intitulé «En suivant mon cœur» (1963) de Richard Thorpe. Mais elle est aussi l’épouse de Frederick Stafford qui interprète un agent secret français dans «L’étau» (1969) de Alfred Hitchcock.

C’est le dernier film de l’actrice qui vient de fêter ses quarante-deux ans et qui n’a pas arrêté de tourner depuis deux décennies. 1968, c’est aussi l’année de son divorce et de son remariage avec un producteur britannique, Michael Sullivan.

Le public n’entendra plus guère parler de Dany Robin si ce n’est pour découvrir avec horreur l’annonce de son décès, ainsi que celui de son mari, le 25 mai 1995, dans un hôpital parisien, quelques heures après avoir été grièvement brûlés dans l’incendie de leur appartement.


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