Dominique Vivant life and biography

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Dominique Vivant biography

Date of birth : 1747-01-04
Date of death : 1825-04-27
Birthplace : Chalon-sur-Saône, France
Nationality : Française
Category : Famous Figures
Last modified : 2010-12-07
Credited as : graveur, écrivain, diplomate et administrateur , précurseur de la muséologie,

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Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon ou Dominique Vivant-Denon, né à Chalon-sur-Saône le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. Il est considéré aujourd'hui comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie.

Celui que ses contemporains qualifiaient d'«un des phénomènes les plus vivants de notre époque» a contribué à la vogue de l'égyptologie avec la parution en 1802 de son recueil de 300 croquis et dessins ramenés de l'expédition d'Égypte.
Mais il est surtout resté dans les mémoires comme «l'œil de Napoléon» : c'est en effet grâce à lui que le musée du Louvre, à Paris s'enrichit, pour quelques années, des plus belles œuvres d'art de l'Europe, le temps d'acquérir une légitimité et une ambition qui depuis n'ont pas faibli.

Séducteur, auteur d'un roman libertin à succès (Point de lendemain), il collectionne les conquêtes féminines. Grand voyageur, il effectue des missions en Italie, en Russie et en Suisse où il rencontre Voltaire avant de parcourir l'Europe à la suite des troupes napoléoniennes.

Ses bonnes relations avec une certaine Joséphine de Beauharnais, épouse du ci-devant général Bonaparte, lui valent d'être nommé par ce dernier à la tête de l'équipe scientifique destinée à l'accompagner en Égypte.
Doyen à 51 ans des savants de l'expédition d'Égypte, il ne s'en montre pas moins courageux et infatigable, multipliant les excursions dans la plupart des grands sites, jusqu'à Philae. Dessinateur et graveur talentueux, il publie en 1802 le recueil de son travail, soit pas moins de 300 dessins et croquis, sous l'intitulé : Voyage en basse et haute-Égypte.

Bien évidemment dédicacé au Premier Consul, l'ouvrage recueille un immense succès. Il répand dans les cercles cultivés la passion de l'égyptologie et vaut à son auteur d'être nommé directeur général du Musée central des Arts (futur musée Napoléon puis musée royal, aujourd'hui musée du Louvre).

Dans cette fonction, le baron Denon va mener à son terme le grand projet muséographique entamé sous Louis XVI et poursuivi par les révolutionnaires de la Convention. Zélé gestionnaire, il amasse les œuvres d'art pour nourrir ce qu'il veut être «le plus beau musée de l'univers». Et il y parvient, tout en s'opposant aux architectes du musée Percier et Fontaine ainsi qu'au peintre officiel Louis David.
Encouragé par Napoléon, il moissonne les Rubens en Allemagne, fait venir en grande pompe les antiques italiens, choisit parmi les tableaux toscans et vénitiens matière à organiser une collection de «primitifs». Fra Angelico et Mantegna ainsi rejoignent les œuvres égyptiennes auxquelles il souhaite consacrer une partie de son Louvre. Il fait pour cela en sorte de pousser les murs du vieux palais d'où sont expulsés courtisans et artistes pour laisser place aux restaurateurs et autres mouleurs.

La chute de Napoléon, après la folle équipée des Cent-Jours, marque la fin de l'aventure : les Alliés, qui n'ont guère apprécié le retour de l'île d'Elbe, se vengent en reprenant au musée nombre d'œuvres d'art cédées précédemment à la France par traités.

Les marbres de la collection Borghèse comme les chevaux de la place Saint-Marc sont restitués aux vainqueurs. Denon n'a plus qu'à se retirer à son tour pour se consacrer à ses deux grandes passions, le dessin et la collection. «Il ne sera bientôt plus question de moi, mais je n'en serai point étonné», confie-t-il sans illusion.

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