Gérard De Nerval life and biography

Gérard de Nerval picture, image, poster

Gérard De Nerval biography

Date of birth : 1808-05-22
Date of death : 1855-01-26
Birthplace : Paris, France
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2010-05-28
Credited as : Poète, ,

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Gérard de Nerval, pseudonyme de Gérard Labrunie, né à Paris le 22 mai 1808 et mort à Paris le 26 janvier 1855, était un poète français.
Gérard de Nerval naît sous le nom de Labrunie, fils d'Étienne Labrunie, médecin militaire, et de Marie-Antoinette Laurent fille d'un marchand linger.

Il doit grandir en l'absence d'une mère, morte peu de temps après sa naissance. C'est dans le Valois, lieu qui inspirera particulièrement ses oeuvres, qu'il passe son enfance.
De 1808 à 1814, Gérard est élevé par son grand-oncle maternel, Antoine Boucher, à Mortefontaine, dans la campagne du Valois, à Saint-Germain-en-Laye et à Paris. Au printemps 1814, le docteur Labrunie retrouve la vie civile et s'installe avec son fils à Paris, au 72, rue Saint-Martin. Gérard reviendra régulièrement dans ces lieux évoqués dans nombre de ses nouvelles.

En 1822, il entre au collège Charlemagne, où il a pour condisciple Théophile Gautier. C'est en classe de première (année scolaire 1823-1824) qu'il compose son premier recueil resté manuscrit de cent quarante pages : Poésies et Poèmes par Gérard L. 1824 qu'il donne plus tard à Arsène Houssaye en 1852 a figuré à l'exposition Gérard de Nerval à la Maison de Balzac à Paris en 1981-1982.
Durant sa jeunesse, de Nerval s'inspire des grands romantiques qu'il côtoie (Hugo, Nodier) et se lie d'amitié avec Théophile Gautier. Il participe même à la célèbre bataille d'Hernani.

En janvier 1834, à la mort de son grand-père maternel, il hérite d'environ 30 000 francs. Parti à l'automne dans le Midi de la France, il passe la frontière, à l'insu de son père, et visite Florence, Rome puis Naples.
Dès 1836, il s'éprend passionnément de Jenny Colon, qui en épousera un autre. Nerval en fera alors l'une de ses égéries. Mais l'esprit de l'écrivain commence à défaillir.
Durant l'été 1838, il voyage en Allemagne avec Dumas pour préparer Léo Burckart, pièce retardée par la censure. Après la première de L'Alchimiste, écrite en collaboration avec Dumas, le 10 avril 1839, Léo Burckart est finalement créé au théâtre de la Porte-Saint-Martin le 16 avril. Dans le même temps, il publie Le Fort de Bitche (25-28 juin) dans Le Messager et Les Deux rendez-vous (15-17 août) — qui deviendra plus tard Corilla — dans La Presse. Puis, en novembre, il part pour Vienne, où il rencontre la pianiste Marie Pleyel à l'Ambassade de France3.
Dès 1841, il est sujet à des hallucinations et à des crises de folie dont il s'inspire dans ses écrits. Paraissent ainsi Voyage en Orient (1851), puis les Filles du feu (1854).

Il travaille comme nouvelliste et auteur de livrets d’opéra ainsi que comme traducteur des
poèmes de son ami Heinrich Heine (recueil imprimé en 1848). Nerval vit ses dernières années dans la détresse matérielle et morale. C'est à cette période qu'il écrira ses principaux chefs-d’œuvre, réalisés pour se purger de ses émotions sur les conseils du docteur Blanche : les Filles du feu, Aurélia ou le rêve et la vie (1853-1854

Dans ce recueil de nouvelles, dont chacune d'entre elles porte un nom féminin, l'auteur cherche à atteindre la figure de la femme inaccessible. Le recueil porte également une dizaine de sonnets regroupés sous le titre les Chimères.

De Nerval est retrouvé pendu en 1855. Après sa mort, une dernière oeuvre paraît : Aurélia, qui marque sa volonté de fuir le réel par le rêve.


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