Georges Guynemer life and biography

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Georges Guynemer biography

Date of birth : 1894-12-24
Date of death : 1917-09-11
Birthplace : Poelkapelle-Belgique
Nationality : Française
Category : Famous Figures
Last modified : 2010-12-10
Credited as : pilote de guerre , chevalier de la Légion d'Honneur,

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Georges Guynemer

Georges Guynemer, né le 24 décembre 1894 à Paris, mort le 11 septembre 1917 à Poelkapelle (Belgique), est le pilote de guerre français le plus renommé de la Première Guerre mondiale


Quand éclate la guerre en 1914, il est refusé dans l'infanterie puis dans la cavalerie en raison de sa constitution fragile mais réussit à s'engager dans l'aviation comme mécanicien et obtient un brevet de pilote en mars 1915.

Georges Guynemer devient pilote en mGeorges Guynemer, né le 24 décembre 1894 à Paris, mort le 11 ars 1915, pendant la Grande Guerre. Héros mythique de l'aviation française, il est tué au combat après 53 victoires.
Affecté à Vauciennes, près de Compiègne, dans l'escadrille des Cigognes, il abat un premier appareil ennemi le 19 juillet 1915 avec un avion simplement équipé d'une mitrailleuse montée sur affût rigide. Il est promu sergent et reçoit la médaille militaire. En décembre de la même année, après plusieurs victoires, il survit de peu à la chute de son appareil. Le jour de Noël, pour son 21e anniversaire, il est fait chevalier de la Légion d'Honneur.

Pendant la bataille de Verdun, en 1916, il est gravement blessé mais reprend l'air avec le grade de sous-lieutenant et le surnom honorifique d'As de l'aviation. Le 27 juillet, il affronte avec succès une meute de 10 avions ennemis.
Un an plus tard, devenu célèbre jusqu'en Russie, décoré par le président Poincaré de la croix de Saint-Georges, au nom du tsar, il est muté avec son escadrille dans les Flandres.

Il a déjà 53 victoires à son actif quand il décolle pour sa dernière mission à bord de son avion «Le Vieux Charles», de Saint-Pol-sur-Mer vers Poelkapelle. Les Allemands identifieront son avion et sa dépouille dans un champ mais ne pourront récupérer ses restes, détruits par un bombardement.

Le destin foudroyant de ce jeune aristocrate inaugure l'épopée de l'aviation de chasse. On peut y voir une survivance de la chevalerie, avec ses codes et son honneur, dans un monde où la guerre est devenue massacre de masse.
Georges Guynemer a légué à l'École de l'Air sa devise : «Faire face» et une colonne a été érigée après la guerre près du lieu où il est tombé, à Poelkapelle, près d'Ypres. À son sommet une cigogne en vol. Sur le socle, le portrait de l'aviateur en médaillon et des épitaphes comme celle ci-dessus.

Par sa mort en pleine jeunesse, Georges Guynemer éclipse dans la mémoire nationale un autre héros de l'aviation française, René Fonck (1894-1953). Il se signale par le palmarès le plus impressionnant de toutes les aviations interalliées de la Grande Guerre : 75 victoires homologuées et 52 probables, ce qui lui vaut le titre d'As des As. À côté de lui figurent au tableau d'honneur son compagnon de combat Georges Guynemer (54 victoires) et Charles Nungesser (45 victoires).
Porte-drapeau de l'armée de l'air lors du défilé de la Victoire du 14 juillet 1919, René Fonck devient ensuite député des Vosges. Au début de l'Occupation, comme la plupart des anciens combattants, il fait confiance au maréchal Pétain, ce qui lui sera plus tard reproché, mais il ne tarde pas à s'en éloigner et aider les réseaux de résistance...

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