Guy Môquet life and biography

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Guy Môquet biography

Date of birth : 1924-04-26
Date of death : 1941-10-22
Birthplace : Paris, France
Nationality : Française
Category : Politics
Last modified : 2010-07-05
Credited as : Militant communiste, ,

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Guy Môquet (né le 26 avril 1924 et mort le 22 octobre 1941) est un militant communiste, célèbre pour être le plus jeune des vingt-sept otages du camp de Châteaubriant, fusillés en représailles après la mort de Karl Hotz.

Guy Môquet était le fils d'un cheminot, député communiste du XVIIe arrondissement de Paris Prosper Môquet. Le parti communiste ayant été dissout par Édouard Daladier en septembre 1939, Prosper Môquet est arrêté le 10 octobre 1939, déchu de son mandat de député en février 1940 et plus tard déporté dans l'un des camps de concentration français en Algérie.

Le frère de Prosper, Henri était concierge au siège du parti communiste. À la fin de l'été 1940, il est intégré au dispositif clandestin du parti.

Guy Môquet était lycéen au lycée Carnot et fervent militant des jeunesses communistes. Pierre-Louis Basse le présente comme un « titi », volontiers gouailleur tout en ne dédaignant pas écrire des poêmes, plaisant aux filles et doué dans les disciplines sportives. Au sprint, son seul rival est Charles Éboué, fils de Félix Éboué.

L'arrestation de son père en octobre 1939 est un évènement marquant qui renforce son ardeur militante. Réfugié avec sa mère et son frère dans la Manche, il revient seul à Paris après l'arrestation de son père, où il milite clandestinement au sein des Jeunesses communistes.

Il écrit une lettre au président de l'assemblée Édouard Herriot pour demander la libération de son père. Avec l'occupation de Paris par les Allemands et l'instauration du gouvernement de Vichy, Guy déploie une grande ardeur militante pour coller des « papillons » et distribuer des tracts qui reflètent la ligne politique de son parti en été 1940.


Guy est arrêté à 16 ans le 13 octobre 1940 au métro Gare de l'Est par des policiers français qui recherchent les militants communistes. Les policiers le passent à tabac pour qu'il révèle les noms des amis de son père . Emprisonné à Fresnes, puis à Clairvaux, il est ensuite transféré malgré son acquittement au camp de Châteaubriant (Loire-Atlantique), où étaient détenus d'autres militants communistes généralement arrêtés entre septembre 1939 et octobre 1940.

Il est à la baraque 10, la baraque des jeunes où il se lie d'amitié avec Roger Sémat et Rino Scolari. Ce dernier, un peu plus âgé que lui deviendra un des responsables FFI au moment de la Libération de Paris.

Le 20 octobre 1941, Karl Hotz, commandant des troupes d'occupation de la Loire-inférieure, est exécuté à Nantes par trois jeunes communistes. Le ministre de l'Intérieur du gouvernement de collaboration de Pétain, Pierre Pucheu, sélectionne des otages communistes « pour éviter de laisser fusiller 50 bons Français » : 18 emprisonnés à Nantes, 27 à Châteaubriant et 5 Nantais emprisonnés à Paris.

Deux jours plus tard, neuf poteaux sont dressés à la Sablière, vaste carrière à la sortie de Châteaubriant. En trois groupes, les 27 otages s'y appuient, refusent qu'on leur bande les yeux et donnent leur vie en s'écriant « vive la France ! ». Guy Môquet est le plus jeune . Il est abattu à 16h00. Avant d'être fusillé, il avait écrit une lettre à ses parents.

Selon Pierre-Louis Basse, Serge, le jeune frère de Guy meurt quelques jours plus tard, de chagrin et de peur, déguisé en fille par sa mère qui tente d'échapper à la Gestapo.

Mais selon la pierre tombale du caveau où il repose au cimetière parisien du Père-Lachaise, aux côtés de son frère et d'autres "héros et martyrs de la Résistance fusillés par les nazis", Serge Moquet est décédé le 19 avril 1944 à l'âge de 12 ans et demi, "victime de la gestapo".

Leur mère, Juliette, fait partie du Comité parisien de Libération et elle est de 1945 à 1947 conseillère municipale communiste de Paris. Elle trouva la mort le 30 mai 1953 dans un accident de voiture, que conduisait son mari, Prosper.

Tout au long de sa détention à Châteaubriant, Guy Môquet a écrit un certain nombre de lettres à sa famille proche.

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