Jean Servais life and biography

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Jean Servais biography

Date of birth : 1912-09-12
Date of death : 1976-02-17
Birthplace : Anvers, Belgique
Nationality : Belge
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2011-02-14
Credited as : acteur, films:L'homme de Rio, La vie de plaisir

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Jean Servais (Anvers 12 septembre 1912 - Paris 17 février 1976), est un comédien belge de théâtre et de cinéma.

Il suit les cours du Conservatoire d’Art Dramatique à Bruxelles. Il en sortira muni d’un second prix. Au début des années trente, il est remarqué par Raymond Rouleau, qui l’engage dans sa troupe du Théâtre du Marais, toujours à Bruxelles.

Jean Servais interprète «Le mal de la jeunesse» de Ferdinand Brückner, et connaît un grand succès sur les planches, non seulement dans la capitale belge, mais aussi à Paris. Après ce triomphe, il reste dans la capitale française, et intègre la célèbre compagnie de Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud.

Jean Servais débute au cinéma en 1931, dans «Criminel», où il tient le rôle d’un jeune paysan victime d’une erreur judiciaire. Dans ce film, il a pour partenaire le grand Harry Baur, qu’il retrouve l’année suivante dans la version des «Misérables» réalisée par Raymond Bernard. Il semble alors voué aux rôles de jeunes premiers.

En 1934, il apparaît dans «Angèle» de Marcel Pagnol où il interprète un paysan provençal amoureux de Orane Demazis. En 1936, il retrouve Raymond Rouleau pour «Rose». Jean Servais obtient alors des rôles de plus en plus conséquents, notamment dans «Les réprouvés» (1936). Yvan Noé le sollicite trois fois, pour «Gigolette» (1936), «L’étrange nuit de Noël» (1939) et «Ceux du ciel» (1940). Côté privé, il épouse Dominique Blanchar, fille de Pierre Blanchar.

À partir des années quarante, Jean Servais change de registre. Son regard triste et mélancolique, son visage marqué et fatigué, sa belle voix grave le confinent à des rôles désabusés et troubles. Dans «La vie de plaisir» (1943), il campe un aristocrate alcoolique, avant d’interpréter un étrange et inquiétant pensionnaire dans «Une si jolie petite plage» (1948).

Il prête également sa voix envoutante à plusieurs narrations de films et documentaires. C’est en 1954 que Jean Servais connaît vraiment la gloire cinématographique, avec «Du rififi chez les hommes» de Jules Dassin, dans lequel il est Tony le Stéphanois, ex-caïd sorti de prison et rongé par la maladie.

Dans la même veine, il incarne, dans «Les héros sont fatigués», un avocat déchu. Avec ces deux interprétations largement remarquées, Jean devient l’antihéros par excellence, non-dépourvu d’une certaine dangerosité latente. Dans «La fièvre monte à El Pao» (1959), il campe un impitoyable gouverneur s’opposant à Gérard Philipe.
Jean Servais ne renonça jamais au théâtre. Au sein de la Compagnie Barrault-Renaud, il interprète de nombreuses pièces, parmi lesquelles «La répétition ou l’amour puni» de Jean Anouilh, «Volpone» de Ben Jonson, ou «Partage de midi» de Paul Claudel. Dans les années soixante, sa carrière cinématographique s’internationalise.

Il fait partie du prestigieux casting du «Jour le plus long» (1961), et apparaît dans plusieurs productions étrangères. En 1963, il est le fourbe professeur Catalan dans «L’homme de Rio». On l’aperçoit aussi dans un film de guerre américain, «Les centurions» (1965). Par la suite, l’acteur tourne plusieurs films de série B, en France et en Italie. Alors qu’il subit une opération chirurgicale, Jean Servais décède d’une insuffisance cardiaque le 17 février 1976, à Paris.


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