Jeanne D'Arc life and biography

Jeanne d'Arc picture, image, poster

Jeanne D'Arc biography

Date of birth : 1412-01-06
Date of death : 1431-05-30
Birthplace : Domrémy, France
Nationality : Française
Category : Historian personalities
Last modified : 2010-05-06
Credited as : Héroine, sainte patronne secondaire de la France , Notre-Dame-de-Bermont

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Jeanne d'Arc est une figure emblématique de l'histoire de France. Au début du XVe siècle, elle mène victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, levant le siège d'Orléans, conduisant Charles VII de France, au sacre à Reims et contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.

Jeanne d'Arc, fille de paysans aisés (Jacques d'Arc et Isabelle Romée), est née en Lorraine, le 6 janvier 1412, à Domrémy. Jeanne, qui ne sait ni lire ni écrire, fréquentera l'église voisine de Notre-Dame-de-Bermont. Un de ses oncles était prêtre.

Durant la guerre de Cent Ans, la plupart des régions du nord et sud-ouest du territoire français sont contrôlées depuis 1420 par les Anglais.

Jeanne a treize ans lorsqu'elle entendra une voix qui lui disait : "Sois bonne et sage, et va souvent à l'église". Elle apercevra ensuite, au milieu d'une grande lumière, l'archange saint Michel, puis sainte Marguerite et sainte Catherine. L'archange lui parlera "de la grande pitié qui était au royaume de France" et lui donnera l'ordre de "bouter les Anglais hors de France".

Elle s'adressera alors à Baudricourt, le capitaine qui commandait à Vaucouleurs, qui lui fournira une épée et une escorte de six hommes d'armes, pour la conduire auprès de Charles VII à Chinon.
Les habitants de Vaucouleurs se cotiseront pour lui fournir un cheval et une armure. Elle partira le 23 février, traversera les cent cinquante lieues de pays infestés de bandits, et arrivera à destination onze jours plus tard.

Le roi consentira à la recevoir au bout de deux jours. Il se cachera parmi les gens de sa cour. Jeanne se dirigera vers lui sans hésiter. Elle lui déclarera qu'elle était envoyée par Dieu pour le conduire à Reims, le faire sacrer roi, et pour chasser les Anglais.

Elle lui récitera alors une prière qu'il avait faite mentalement quelques mois auparavant. Le dauphin, méfiant, demandera à des prélats, de s'assurer qu'elle était bonne chrétienne et non une sorcière.
Orléans, cité des premiers Capétiens et dernière place possédée par Charles VII au Nord de la Loire, résistait avec courage au siège des Anglais.

Dotée d'une armure et d'un étendard à la devise "Jésus Maria", Jeanne prendra la tête d'une escorte composée de capitaines et de jeunes princes de la cour parmi lesquels le duc d'Alençon, Gilles de Rais et La Hire.

Jeanne dictera une lettre aux chefs de l'armée anglaise dans laquelle elle les sommera de quitter la France. "Vous, archers, compagnons de guerre qui êtes devant la bonne ville d'Orléans, allez-vous-en, de par Dieu, en vos pays, et si vous ne le faites, attendez des nouvelles de la Pucelle qui vous ira voir avant peu, à votre bien grand dommage".

Jeanne arrivera devant Orléans le 29 avril. Elle sera accueillie par Dunois et attendra ses troupes jusqu'au 4 mai. Elle commencera par détruire certaines des treize redoutes construites par les Anglais pour interdire l'accès à la ville.

La bastille Saint-Loup tombera le 4 au soir, une autre le 6. La plus importante redoute, la bastille des Tournelles ou des Tourelles, sera prise d'assaut le 7.

Une flèche traversera l'épaule de Jeanne. Les Anglais abandonneront leurs derniers ouvrages le dimanche 8, abandonnant en grande partie artillerie et provisions. La délivrance d'Orléans aura un extraordinaire retentissement dans toute la France.

Charles Vll hésitera encore deux mois avant d'accepter de se faire sacrer à Reims. La victoire de Jeanne à Patay le 18 juin, face au célèbre chef militaire anglais Talbot, finira par convaincre le roi. Les Anglais renonceront également à Jargeau, Meung, Beaugency. Leurs capitaines Salisbury, Suffolk et Falstolf, seront tués ou faits prisonniers.

Accompagné de Jeanne, le roi de France traversera la région située entre la Loire et Reims, aux mains des Anglais ou des Bourguignons. Il s'emparera de Troyes et arrivera à Reims le 17 juillet pour être sacré dans la cathédrale et devenir, selon Jeanne, " le vrai roi et celui auquel devait appartenir le royaume de France"

Jeanne prendra la tête des troupes chargée de délivrer Paris. En chemin, Laon, Soissons, Château-Thierry et Compiègne repasseront sous le contrôle de la France. L'attaque de Paris aura lieu le 8 septembre. Jeanne, blessée devant la porte Saint-Honoré dont elle avait enlevé les ouvrages avancés, sera entraînée de force hors du champ de bataille. Les favoris de Charles VII redoutaient son l'influence en cas de victoire.

Ramenée sur la Loire et contrainte à l'inaction durant l'hiver 1430, elle parviendra à s'échapper printemps. Les Bourguignons assiégeaient alors Compiègne. Arrivée sur place le 23 mai, elle tombera de cheval alors qu'elle couvrait la retraite des siens.

Devenue la captive de Jean de Luxembourg, elle sera vendue aux Anglais au prix de 10 000 francs d'or. Charles VII, sur les conseils de son entourage, n'interviendra pas malgré les nombreuses réactions de la population.

Jeanne sera conduite à Rouen 18 décembre 1430. Les Anglais, qui voulaient apporter la preuve qu'elle ne pouvait être celle à qui saint Michel avait demandé de les bouter hors de France, souhaiteront apporter la preuve de l'imposture.

Ils souhaiteront ainsi ébranler la confiance de Français et compromettre le roi Charles qui s'était associé une fille de Satan. Ils demanderont à l'évêque de Beauvais, Pierre Cauchon, d'instruire le procès en sorcellerie. Jeanne dira alors à ses juges : " Vous écrivez tout ce qui est contre moi et vous ne voulez pas écrire ce qui est pour moi". Le procès durera quatre mois.

Jeanne restera détenue, les fers aux pieds le jour, attachée par une chaîne reliée à une grosse poutre, la nuit. Ses juges l'interrogeront sans relâche, parfois entre trois heures le matin et trois heures le soir. A défaut de la convaincre de sorcellerie, on l'accusera d'hérésie pour avoir porté des habits d'homme.

On la conduira au cimetière de Saint-Ouen et, la menaçant de mort, on lui dira : "Tu abjureras immédiatement ou tu seras brûlée aujourd'hui même". On lui promettra de la libérer des Anglais si elle abjurait. Epuisée et épouvantée, elle dira alors : "Je me soumets à l'Église". Elle s'engagera à ne plus porter d'habits d'homme. Ne sachant pas lire, elle signera un acte d'abjuration dans lequel elle reconnaissait être hérétique, idolâtre, schismatique et invocatrice des démons.
Cauchon la condamnera à la prison perpétuelle, avant de la remettre aux Anglais. Ses gardes profiteront de son sommeil pour l'habiller en homme. Accusée d'être retombée dans sa faute, Jeanne venait de commettre une relapse passible du bûcher.

Elle sera conduite sur la place du Marché, entourée d'un millier de soldats, le mercredi 30 ami 1431, à neuf heures du matin. Attachée sur le bûcher, elle demandera que l'on tienne levée devant ses yeux la croix provenant de l'église voisine. Elle invoquera ses saintes et saint Michel durant son supplice. Les Anglais feront jeter ses cendres à la Seine.

Charles VII initiera le procès de réhabilitation de la Pucelle qui interviendra entre 1450 et 1456. Le souverain refuse d'attribuer l'origine de son couronnement à une sorcière. Les juges finissent par trouver un vice de forme dans la procédure du premier procès : "le matin de son supplice, dans son cachot, Jeanne avait pu se confesser et avait reçu la communion, avec l'accord de Cauchon. Relapse et excommuniée, elle n'y avait pas droit". La légende de Jeanne d'Arc pouvait alors se répandre dans toute l'Europe.
Jeanne d'Arc a été réhabilitée en 1817, dans le livre de Philippe-Alexandre Le Brun de Charmettes : Histoire de Jeanne d'Arc, surnommée la Pucelle d'Orléans, tirée de ses propres déclarations, de cent quarante-quatre dépositions de témoins oculaires, et des manuscrits de la bibliothèque du roi de la tour de Londres.
Le travail scrupuleux de cet historien, fondé sur des enquêtes rigoureuses, et l'étude de documents originaux, a souvent été réutilisé comme base de travail par des écrivains français et étrangers, tel Jules Quicherat, qui ont contribué à redonner ses titres de noblesse à la Pucelle d'Orléans.
Jeanne d'Arc est canonisée en 1920, et Pie XI la proclame sainte patronne secondaire de la France en 1922.

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