Louis Blériot life and biography

Louis Blériot picture, image, poster

Louis Blériot biography

Date of birth : 1872-07-01
Date of death : 1936-08-02
Birthplace : Cambrai, France
Nationality : Française
Category : Science and Technology
Last modified : 2010-06-16
Credited as : Pilote pionnier de l'aviation , constructeur de lanternes d'automobiles et d'avions ,

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Louis Blériot (1er juillet 1872 à Cambrai - 2 août 1936 à Paris) était un constructeur de lanternes d'automobiles, d'avions et de motocyclettes et pilote pionnier de l'aviation français. Il fut le premier à traverser la Manche en avion avec son Blériot XI le 25 juillet 1909.


Ingénieur de l'École Centrale (promotion 1895), il a volé pour la première fois en 1907 dans un avion de sa conception. Titulaire du premier brevet de pilote, délivré en France en 1910.
Louis Blériot nait le 1er juillet 1872, de père et mère cambrésiens, au 13 bis de la rue de l'Arbre-à-Poires (actuelle rue Sadi-Carnot) à Cambrai.
Il commence ses études à l'Institution Notre-Dame en 1882. En 1887, il quitte Cambrai pour le lycée d'Amiens, le collège Sainte-Barbe à Paris et l’École Centrale des Arts et Manufactures, où il est admis en 1892.
Sorti de l’École Centrale des Arts et Manufactures avec la promotion de 1895, il devient ingénieur avant de connaître un succès certain dans la fabrication de phares à acétylène pour l’industrie automobile alors en pleine expansion.
Grâce aux gains qu’il acquiert avec ses phares pour automobile, il se lance dans la fabrication d’un premier modèle d'aéroplane, un oiseau mécanique à ailes battantes, de 1,50 m d'envergure, pesant 10 kilos et mû par un moteur léger à acide carbonique de son invention fournissant environ deux chevaux. En janvier 1901, ce modèle s'envole.
Louis Blériot a fabriqué de nombreux modèles d'avions dont :
Blériot V : construit en 1907, monoplan à aile de canard.Blériot VI : juin 1907, double monoplan (ou biplan) à ailes tandem, surnommé la Libellule. Il réussit quelques vols.
Blériot VII : septembre 1907, monoplan entraîné avec un moteur Antoinette de 50 ch, hélice à quatre pales.
Blériot VIII : construit en utilisant le Blériot VII entre février et juin 1908, il est proche par sa forme du Blériot XI, mais les ailerons de bord de fuite sont remplacés par des parties pivotantes. Le 24 novembre 1908, il est détruit.

Louis Blériot est le premier à traverser la Manche, le 25 juillet 1909 en décollant au lever du soleil, condition exigée par le Daily Mail (journal britannique) qui est à l'origine du défi et lui remettra la somme de 25 000 francs-or mise en jeu. Malgré une blessure au pied, la traversée s'effectuera en 37 minutes, ralliant Les Baraques, près de Calais à Douvres, aux commandes du Blériot XI qu'il a conçu en collaboration avec Raymond Saulnier, équipé d'un moteur 3 cylindres développant 25 chevaux.
Il s'agit d'un moteur à soupapes passives à trois cylindres en éventail, fabriqué par Alessandro Anzani.
Le premier brevet de pilote , délivré par l' Aéro- club de France en 1910, était donné à Blériot, non pas pour ses exploits mais tout simplement il était le premier par ordre alphabétique.


En 1910, il construit l'Aérobus qui inaugure l'ère du transport de passagers. Son pilote d'essai Léon Lemartin bat le record du monde avec 7 passagers.
De 1910 à l'automne 1913, Blériot retira d'importants bénéfices de sa firme. Les commandes affluèrent et il dut agrandir ses ateliers. Il adopte un mode de vie aristocratique et s'établit dans un hôtel du XVIe arrondissement avec ses sept enfants. Il devient également son propre banquier. Sa renommée outre-Manche lui permet de développer ses ventes au Royaume-Uni ; il met en service à Brooklands une base de montage et de réglage d'avions destinés à l'armée britannique.
Au début de l'année 1911, il est invité à participer au Circuit d'Angleterre au cours duquel ses aéroplanes récoltent près de 100 000 francs.
En 1917, le groupe Blériot-S.P.A.D., qui regroupe plusieurs firmes, assure 10 % de la production d’avions en France.

Blériot achète des sites industriels hors de Paris (comme par exemple à Suresnes où le bâtiment original existait toujours au début du XXIe siècle, intégré dans le centre de recherche d’EADS) ; il devient le banquier de ses sociétés et fait dans l’industrie des loisirs des placements considérables, en particulier à Monte-Carlo.

Au total, Blériot produisit beaucoup d'avions (environ 10 000) pendant la Première Guerre mondiale essentiellement dotés de moteurs Gnome.
Jusqu’en 1932, la firme du pionnier de la traversée de la Manche devient peu à peu un marchand de prototypes et un réparateur. L'usine de Suresnes travaille en discontinu et aucune série d'avions ne dépasse les 100 unités.
En 1933, Blériot, exsangue, doit négocier un rapprochement avec Farman-Frères. Suresnes ne ferait plus que de petits Farman tandis que le reste de l'activité serait décentralisée à Bègles.
Épuisé par ses longues luttes, Louis Blériot passe la main avant de mourir précocement le 2 août 1936.
Après la mort du grand pionnier, ses affaires passent entre les mains de Farman-Frères et des A.N.F.-Mureaux, associés depuis novembre 1934 dans une Union Corporative Aéronautique (U.C.A.)

En 1937, le gouvernement français décide la nationalisation de toutes les entreprises françaises travaillant pour la Défense Nationale. La société Blériot-Aéronautique (formée en mars 1909 à Courbevoie) devient SNCASO puis Ouest-Aéronautique puis SNCASE, filiation qui perdure jusqu'à nos jours avec l'Aérospatiale devenue l'entreprise européenne EADS.


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