Marguerite Duras life and biography

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Marguerite Duras biography

Date of birth : 1914-04-04
Date of death : 1996-03-03
Birthplace : Gia Dinh, Indochine francaise
Nationality : Française
Category : Famous Figures
Last modified : 2010-05-19
Credited as : écrivaine et cinéaste , Robert Antelme, Les Impudents

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Marguerite Duras, pseudonyme de Marguerite Germaine Marie Donnadieu, est une écrivaine et cinéaste française, née le 4 avril 1914 à Gia Dinh, faubourg au nord de Saïgon, alors en Indochine, morte le 3 mars 1996 à Paris.

Ses parents se sont portés volontaires pour travailler dans les colonies de Cochinchine. Son père, Henri Donnadieu, est directeur de l’école de Gia Dinh, près de Saïgon. Sa mère, Marie, y est institutrice. Ils ont trois enfants : Pierre, Paul et Marguerite.
Gravement malade, son père part se faire hospitaliser en métropole. Il meurt en 1921.

Bénéficiant d’un congé administratif, son épouse, retourne en métropole avec ses trois enfants. Ils habitent pendant deux ans dans la maison familiale du Platier, dans la commune de Pardaillan, près de Duras, dans le Lot-et-Garonne.
En juin 1924, Marie Donnadieu repart avec ses enfants pour rejoindre sa nouvelle affectation à Phnom-Penh, au Cambodge. Elle ne veut pas y rester et est envoyée à Vinh Long, puis à Sadec et à Saïgon. En 1928, elle rompt avec cette vie de nomade en achetant une des terres que l’administration coloniale incite à posséder.
Trompée dans son acquisition, elle en sort ruinée et reprend l’enseignement. Cette expérience marquera profondément Marguerite et va lui inspirer nombre d'images fortes de son œuvre (Un barrage contre le Pacifique, L'Amant, L'amant de la Chine du Nord, L'Eden cinéma).

En 1930, Marie Donnadieu trouve une pension et un lycée à Saïgon, pour que sa fille suive des études secondaires au lycée Chasseloup Laubat de Saigon. Son baccalauréat de philosophie acquis, Marguerite quitte l’Indochine en 1932, et poursuit ses études en France.

À Paris, elle s’inscrit à la faculté où elle rencontre Robert Antelme. Après avoir obtenu son diplôme de sciences politiques , elle trouve un emploi de secrétaire au ministère des Colonies début juin 1938. Elle épousera en 1939 Robert Antelme.

De cette union naîtra en 1942 un premier enfant malheureusement mort-né. Cette période trouble dans la vie de Marguerite Donnadieu sera marquée également par la rencontre de son futur second mari, Dionys Mascolo.

En 1943 Marguerite et Robert Antelme déménagent, ils s'installent au 5 rue St Benoît, à Paris, dans le quartier de St Germain des Près. Robert Antelme et Dionys Mascolo se lient d'une profonde amitié et avec Marguerite entrent dans la résistance.

En parallèle Marguerite Donnadieu publie un premier ouvrage sous le pseudonyme de Marguerite Duras : "Les Impudents" (Editions Plon). L'année suivante elle passe chez Gallimard et fournit son deuxième ouvrage, "La Vie tranquille".

1944 est l'année qui marque l'arrestation de son mari Robert, déporté à Dachau. Marguerite s'inscrit alors au PCF, le Parti Communiste Français. A la libération Robert Antelme est libéré dans un état critique, il rejoint son épouse dans son domicile parisien.

En 1947 Marguerite Duras divorce et se remarie avec Dionys Mascolo dont elle aura rapidement un enfant prénommé Jean.

En 1950 Marguerite Duras quitte le PCF, elle publie "Un Barrage contre le Pacifique", une oeuvre majeure commencée trois ans plus tôt, puis en 1952 "Le Marin de Gibraltar", et en 1955 "Le Square".

En 1957 elle rencontre Gérard Jarlot, avec qui elle va collaborer pour de nombreuses adaptations théâtrales ou cinématographiques. En parallèle sa vie personnelle est bousculée par deux évènements majeurs : elle se sépare de son second mari et sa mère décède.

Poursuivant son oeuvre littéraire, Marguerite Duras publie en 1958 "Moderato Cantabile" alors que les salles de cinéma mette pour la première fois à l'affiche une adaptation d'un de ses livres, "Barrage contre le Pacifique", de René Clément.

Ses droits d'auteurs commencent à lui apporter une certaine aisance, ce qui lui permet d'aménager dans une maison individuelle à Neauphle-le-Château. Lancé dans le cinéma, elle signe les dialogues d'Hiroshima mon amour, d'Alain Resnais.

Cette multiplication des activités fait reconnaître Marguerite Duras au niveau national. De 1960 à 1967 elle est membre du jury Médicis. Politiquement marqué à gauche malgré l'abandon de sa carte de membre du PCF, elle milite activement contre la guerre d'Algérie, dont la signature du "Manifeste des 121", une pétition sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie, est le fait le plus marquant.

En 1963 elle commence l'écriture du "Vice-Consul", puis en 1964 elle publie "Le Ravissement de Lol V. Stein", un nouveau roman, et l'année suivante sa première oeuvre théâtrale, "Théâtre" (tome I, éditions Gallimard).
Active dans les évènements de mai 1968, elle poursuit toutefois la diversification de ses activités théâtrales en créant la pièce "L'Amante anglaise", mise en scène par Claude Régy.

En 1969 elle passe à la réalisation cinématographique avec "Détruire, dit-elle". Puis en 1972 sa maison sert de décors à "Nathalie Granger", son nouveau film, puis elle écrit tour à tour "India Song" et "La Femme du Gange", qu'elle tourne au cinéma (Catherine Sellers, Gérard Depardieu, Dionys Mascolo)

En 1973 "India Song" est transformé en pièce de théâtre et parallèlement en film (sorti en salles en 1975). En 1977 c'est "Le Camion" qui sort au cinéma, un film marqué par l'apparition de Duras en tant qu'actrice (rôle succinct).

Cette période prolifique pour elle se poursuit avec la réalisation en 1979 de quatre courts-métrages : "Les Mains négatives", "Césarée", "Aurélia Steiner-Melbourne" et "Aurélia Steiner-Vancouver".

A partir du début des années 80, Marguerite Duras poursuit la multiplication de ses activités avec la réalisation de "Dialogue de Rome", un film commandé par la RAI Italienne, puis suivront "Savannah Bay", "La Maladie de la mort" et en 1984 "L'Amant", un roman largement autobiographique reprenant la trame de son enfance.

En 1985 elle met en scène "La Musica deuxième" au théâtre Renaud-Barrault, puis elle publie "Yann Andréa Steiner" (1992, éditions POL), "Ecrire" (1993, Gallimard) et "C'est tout" (1995, éditions POL)

Marguerite Donnadieu, dit Marguerite Duras s'est éteinte le 3 mars 1996 à son domicile parisien de St Germain des Près.

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