Mariano Goybet life and biography

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Mariano Goybet biography

Date of birth : 1861-08-17
Date of death : 1943-10-29
Birthplace : Saragosse, Espagne
Nationality : Française
Category : Historian personalities
Last modified : 2011-01-11
Credited as : général , Grand Officier de la Légion d'honneur,

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Mariano Goybet, Mariano Francisco Julio Goybet était un général français. Il était grand officier de l'ordre de la Légion d'honneur.

Mariano étudia près de Saint-Jean, à Écully et au grand lycée de Lyon où il fut reçu au baccalauréat avec la mention bien. Ce fut ensuite la rue des Postes et il est reçu en 1882 aux Chartreux de Lyon. Il y fut sergent.

Mariano Goybet poursuit ses études à l'École militaire de Saint-Cyr jusqu'en 1884, date à laquelle il sort 21e du corps de l'infanterie. Il est promu sous-lieutenant et est affecté au 2e régiment de tirailleurs algériens. Il épouse la fille de son général, Marguerite Lespieau.

Il est ensuite nommé lieutenant au 140e régiment, à Grenoble, puis reçu à l'École de guerre, d'où il sort en 1892 avec la mention très bien. Il est employé à l'état-major de la 27e division d'infanterie. Promu capitaine en 1893, il est nommé en 1896 officier d'ordonnance du général Zédé, gouverneur de Lyon.

Il fait ensuite son stage de commandant de compagnie en 1899 au 99e régiment d'infanterie à Lyon et à Gap. Après un passage à l'état-major du gouvernement de Briançon, il est promu chef de bataillon au 159e régiment d'infanterie qui portait le béret alpin. En décembre 1907, il prend le commandement du 30e bataillon de chasseurs alpins, poste qu'il conserve quand il est promu lieutenant-colonel.

Alpiniste et skieur, le lieutenant-colonel Goybet profita de son séjour prolongé dans les Alpes pour faire de nombreuses ascensions, soit seul, soit avec sa troupe : Mont Blanc, Grande Casse, La Meije, Pelvoux, etc.

Au déclenchement de la guerre en août 1914, le lieutenant-colonel Goybet et le groupe alpin qu'il commande 30 CH. 1re Bie du 1er RAM. sont affectés au front des Vosges. Les premiers combats en Alsace sont victorieux : Satel de Munster - Reichsacker-Kopf (14 août), Gunsbach (19 août), Logelbach (22 août), prise du convoi d'une division d'infanterie bavaroise au col de Mandray (24 août). Placé à la tête du 152e régiment d'infanterie, il remporte de nouveaux succès en Alsace : Gunsbach (29 août), Reichsacker-Kopf (3 septembre), puis dans les Vosges, au nord de Saint-Dié (Ormont et Spitzenberg, les 11 et 17 septembre). Il est alors cité à l'ordre de l'armée.

Il est promu au rang de colonel et reçoit le commandement de la 81e brigade (152e RI, 5e et 15e bataillon de chasseurs à pied (BCP). Il est de nouveau affecté en Alsace, dans la vallée de Thann. Ses troupes prennent Steinbach (25 décembre 1914 au 3 janvier 1915).

Le colonel Goybet passe toute l'année 1915 à combattre à l'Hartmannsweilerskopf, à l'Hilsenfirst et au Linge. Il est blessé deux fois : à l'Hartmannsweilerskopf en avril, où il fut soigné à l'ambulance de Moosch, et en décembre, où il fut évacué sur l'intérieur. À peine guéri, en mars 1915, le colonel Goybet rejoint le 98e régiment d'infanterie (qui appartient à la 50e brigade et à la 25e division d'infanterie) devant Verdun.

À l'automne, sa division est transportée dans le nord où se déroule la bataille de la Somme. Le colonel Goybet est nommé au commandement de la 50e brigade (attaques de Chaulne et du pressoir, les 9 et 10 novembre).
Il est à nouveau cité à l'ordre de l'armée, par Pétain.

Au début de 1917, le colonel, à la réorganisation de l'infanterie, prend le commandement de la 25e Division d'Infanterie (16e, 98e et 105e régiments d'infanterie). Il occupe le secteur de Plessis-de-Roye-Lassigny. Au moment du recul stratégique de l'ennemi, il mène des opérations de poursuite jusqu'au canal Crozat (16 au 23 mars 1917), puis devant Saint-Quentin (3 au 17 avril). Au mois d'août, sa division prend part à la deuxième bataille de Verdun. Le 20, ses hommes s'emparent des bois d'Avocourt après de violents combats.

Après un court séjour dans la forêt d'Argonne, sa division va occuper le secteur des Bezonvaux où elle repousse des contre-attaques allemandes presque quotidiennes. En décembre, le colonel Goybet est nommé général.

La 25e division d'infanterie est affectée au printemps au secteur du Morthomme. Le général Goybet est appelé au commandement de la 157e décimée près du Chemin des Dames. L'infanterie de la 157e Division d'Infanterie fut reconstituée avec le 333e régiment d'infanterie et les 371e et 372e Régiments Américains noirs (division "main rouge "Red Hand" ).

Décorations

Grand Officier de la Légion d'honneur;
Croix de guerre 1914-1918 (4 citations à l’ordre de l’armée);
Croix de guerre des TOE (1 citation à l’ordre de l’armée);
Chevalier de l'Ordre du Nichan el Anouar;
Médaille commémorative de la guerre 1914-1918;
Médaille commémorative de la Syrie-Sicile;
Insigne des blessés militaires;
Médaille de la Victoire;
Distinguished Service Medal (USA);
Commandeur de l'Ordre de l'Aigle blanc (Serbie) avec glaives (Yougoslavie);
Compagnon de l'ordre du Bain;
Chevalier de la couronne d'Italie;
Officier du Sauveur de Grèce;
Chevalier de Saint-Olaf de Norvège;
Chevalier du mérite militaire espagnol;
Médaille interalliée.


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