Michel Fugain life and biography

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Michel Fugain biography

Date of birth : 1942-05-12
Date of death : -
Birthplace : Grenoble, France
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2010-05-22
Credited as : chanteur compositeur et interprète , Une belle histoire,

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Michel Fugain est un chanteur compositeur et interprète français, né le 12 mai 1942 à Grenoble.

Michel est le fils d’un résistant. Etudiant en médecine, celui que l’on nomme le Commandant Mickey conduit sa famille à Voreppe, près de Grenoble, où il mène l’existence rangée d’un médecin de campagne. Mais il est surtout un homme hors du commun, pour lequel amitié, partage et solidarité prend le dessus sur tout. Pas étonnant que l’on retrouve ce trait de caractère chez son fils Michel.
Le jeune Fugain passe une enfance douce et heureuse, et apprend le piano et l’accordéon. Puis à l’âge de dix ans, toute la famille repart s’installer à Grenoble, quittant la quiétude de la campagne.

En ville, Michel découvre les plaisirs urbains de tout adolescent d’après-guerre: le cinéma, le jazz et l’amour. D’autant plus que le Lycée Champollion qu’il intègre alors a des allures de bagne.

Elève médiocre, il s’y sentira toujours à l’étroit, physiquement et psychologiquement. C’est que le gamin a besoin d’espace et de liberté.
En fréquentant les cinémas de Grenoble et le Lamartine, club de jazz, Michel s’enivre de ses amours. Si bien qu’à vingt-et-un ans, bac en poche, il se tourne vers le cinéma plutôt que vers les études de médecine que ses parents envisageaient. En 1963 et Michel quitte Grenoble pour Paris, avec la ferme intention d’y devenir cinéaste.

Hébergé par un ami de son père en plein Quartier Latin, Michel découvre la vie parisienne, foisonnante, explosive. Il devient assistant réalisateur sur plusieurs tournages puis s’inscrit dans un cours d’art dramatique. Il y fait la connaissance de Michel Sardou, de Patrice Laffont et d’Yves Régnier.
Avec Sardou, il écrit Les madras, qui sera son premier 45 tours. Fugain découvre qu’il est doué pour ça et prend goût à l’écriture et à la composition. Il est signé chez Festival par Roger Marouani, et sort son premier 45 tours Un pas devant l’autre au printemps 1966.

Tout en écrivant pour les plus grands (Dalida, Aufray, Laforêt, Sardou, Vilard) il continue d’enregistrer et se produit sur scène, notamment en première partie d’Eddy Mitchell à l’Olympia. Puis c’est le premier tube dès 1967, Je n’aurai pas le temps, et un premier album.
Fugain devient peu à peu un artiste confirmé et reconnu. Après la création d’une comédie musicale « Un enfant dans la ville », il lance en 1972 une formation musicale qui va révolutionner la chanson française des années 70: Le Big Bazar.
Basée sur l’esprit communautaire hippie et révolutionnaire (la troupe est composée de vingt-cinq amis danseurs-chanteurs-organisateurs), la formation va produire et mettre en scène pendant cinq ans les plus grands tubes « made in Fugain »: La fête, Fais comme l’oiseau, Les Acadiens, Attention Mesdames et Messieurs, Bravo Monsieur le Monde, Une belle histoire, Chante, … Jusqu’à l’explosion du groupe en 1976.

Fugain ne reste pas inactif pour autant: il lance l’atelier de création La Victorine à Nice, puis présente La Fugue à Fugain dès le début des années 80 à la télévision.
Mais la France a changé. Exit le Flower-Power. Le punk est passé par là. Téléphone et Indochine remplacent les chanteurs des années 70 dans le coeur des jeunes.

Michel en profite pour s’évader et voyager aux États-Unis. Impossible pour lui de rester cloisonné dans une image, dans un milieu, dans un métier. Il a besoin d’espaces et de changements.
Il faut attendre 1988 pour que Fugain, de retour des USA, rencontre à nouveau le succès avec le tube Viva la vida. L’album dont le titre est issu se vendra à plus de 100.000 exemplaires et relance la carrière du chanteur.
Après un quart de siècle de carrière, Fugain est un artiste incontournable. Le public de tout âge vient l’applaudir durant de longues tournées, et la profession ne manque pas une occasion de lui rendre hommage, comme en 1996 avec la sortie de Petites fêtes entre amis, double album sur lequel Fugain enregistre ses meilleurs titres avec Maurane, Kent, I Muvrini ou Trio Esperança.

Sucré salé en 1992, Plus ça va chez EMI en 1995, Petites fêtes en 1996, De l’air en 1998, les années 90 sont les années Fugain. Il remplit facilement l’Olympia ou le Casino de Paris, et recueille tous les suffrages aux Francofolies de La Rochelle.
Il écrit à nouveau pour Sardou et son album Français en 2000, trente-quatre ans après leur première collaboration.
Mais la vie heureuse de cet artiste unique, père de trois enfants, va basculer un jour de mai 2002 où, après dix mois de souffrances, sa fille Laurette décède d’une leucémie. Le « clan » Fugain est ébranlé et trouve dans l’amitié, la solidarité et l’amour, la force de sortir la tête de l’eau.

Sa femme Stéphanie et sa fille Marie créent l’association Laurette Fugain, appuyée par les amis de Michel (Souchon, Mimie Mathie, Sardou, Goldman, Maurane) et destinée à l’information sur les maladies du sang et les dons de plaquettes.
2004 est marquée par la sortie d’un Best Of C’est pas de l’amour mais c’est tout comme.

Il sort en 2007 Bravo et Merci, ultime album sous forme d'hommage à ses « confrères » où il chante des textes offerts par Charles Aznavour, Maxime Le Forestier, ou encore l'un des derniers textes de Claude Nougaro.


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