Paul Éluard life and biography

Paul Éluard picture, image, poster

Paul Éluard biography

Date of birth : 1895-12-14
Date of death : 1952-11-18
Birthplace : Saint-Denis, France
Nationality : Française
Category : Famous Figures
Last modified : 2010-06-14
Credited as : Poète, ,

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Paul Éluard (de son vrai nom Eugène Emile Paul Grindel) est un poète français, né à Saint-Denis, le 14 décembre 1895, mort le 18 novembre 1952 à Paris.

Il choisira, à l’adolescence, le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhéra au dadaïsme et fut l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée.

Après une enfance heureuse, il est atteint de tuberculose à dix-sept ans et est contraint d'interrompre ses études. En Suisse, au sanatorium de Davos, il rencontre Gala qu'il épouse en 1917 et il commence à écrire ses premiers poèmes.

En 1918, Jean Paulhan le découvre et l'assistera toute sa vie. Présenté à André Breton et Louis Aragon avec lequel il entretiendra toute sa vie une relation extrêmement profonde aussi conflictuelle (notamment autour du communisme) que prolifique, mais toujours riche, il entre dans le groupe dadaïste à Toulon.

Sa contribution au Dadaïsme commence avant l'avènement du Dadaïsme à Paris puisqu'alors que Tzara est encore à Zurich, tous deux mettent au point 4 papillons (Éluard en rédige un) qui seront diffusés dans la ville à 1000 exemplaires chacun.

Après une crise conjugale, il entreprend un tour du monde qu'il achève en 1924. Ses poèmes de l'époque (L'Amour la poésie) témoignent d'un passage difficile : rechute tuberculeuse et séparation d'avec Gala, qui est devenu l'égérie de Salvador Dali à l'occasion de vacances communes des deux couples dans la propriété des Dali à Cadaques, dont de nombreuses photographies ornant notamment l'une des pièces de cette demeure aujourd'hui transformée en musée témoignent.

En 1926, il publie "Capitale de la douleur" qui le sacre comme l'un des poètes de tout premier plan.

En 1933 se profile une "crise" avec son exclusion du parti communiste français auquel il avait adhéré en 1926, avant de se rallier au parti communiste clandestin en 1943, 10 ans après et en pleine Seconde Guerre mondiale.

En 1934, il épouse Nush, modèle de Man Ray et de Pablo Picasso, « l'égérie, la mascotte, la femme des Surréalistes ». Des désaccords politiques l'éloignent du groupe des surréalistes (1938). Pendant la dernière guerre mondiale, il est mobilisé et mène une activité résistante.

C'est surtout avec les mots qu'il a décidé de lutter et son poème Liberté (1942), dont le génie consiste à faire émerger d'un poème d'amour léger et sublime un cri de protestation et d'engagement (ce que l'auteur lui même raconte avoir ressenti comme une nécessité à l'écriture de ce texte qui se destinait au départ à n'être qu'un poème d'Amour sans valeur transcendentale particulière) et le force à entrer dans la clandestinité.

Son écriture aborde dès lors plus radicalement des thèmes militants et engagés, à laquelle l'extrême concision formelle qu'il adopte dès lors donne plus d'impact encore.

Après la mort prématurée de Nush, il rencontre son ultime amour, Dominique, et lui dédie son recueil Le Phénix, transition entre l'horreur de la longue déliquescence de Nush et plus tard la renaissance à travers l'amour de Dominique, dans lequel les thématiques de la mort, du doute, du désespoir, de la Vanité des Vanités s'opposent en miroir à celles de la vie, de l'amour, de la sensualité et de la chair avec comme clef de voûte le poème écrit au moment de la mort de Nush, à la fois épitaphe et notes intimes qui nous font peut être plus que n'importe quel autre poème rentrer profondément dans l'intimité de Paul Eluard à travers son désespoir sans fard et son renoncement épuisé, poème qui justifie et fonde à la fois le recueil.

Paul Éluard décède d'une crise cardiaque en novembre 1952. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris où il repose dans une partie calme et ombragée de la division 97 non loin d'autres figures de l'engagement social de l'après-guerre tel que Maurice Thorez.

Il fut par ailleurs lauréat du prix international de la paix (décerné par le Conseil mondial de la paix) en 1952.

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