Pierre Corneille life and biography

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Pierre Corneille biography

Date of birth : 1606-06-06
Date of death : 1684-10-01
Birthplace : Rouen, France
Nationality : Française
Category : Famous Figures
Last modified : 2010-05-13
Credited as : dramaturge, Le Cid, Cinna, Polyeucte , Horace, Nicomède

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Pierre Corneille, né à Rouen le 6 juin 1606 et mort à Paris le 1er octobre 1684, est un dramaturge français. Ses pièces les plus célèbres sont Le Cid, Cinna, Polyeucte et Horace.

Aîné des six enfants d'une famille aisée de magistrats rouennais, Pierre Corneille fait ses études au Collège des Jésuites de sa ville natale, puis, diplômé de droit, devient avocat en 1628, métier qu'il exerce jusqu'en 1651.

De sa vie privée, fort discrète, on connaît peu de chose. Il épouse, en 1640, Marie de Lempérière, qui lui donne six enfants et quitte Rouen pour s'installer à Paris en 1662, lorsque la suite de ses succès au théâtre lui garantit la reconnaissance du public.

Il écrit sa première comédie, Mélite ou les fausses lettres, en 1629. Elle est jouée à Paris en 1630 par le célèbre acteur Mondory, fondateur du Théâtre du Marais, auquel Corneille confie toutes ses pièces jusqu'en 1647.

Après ce premier succès Corneille donne, entre 1630 et 1633, Clitandre ou l'Innocence délivrée, puis La Veuve ou le Traître trahi, La Galerie du Palais ou l'Amie rivale, La Suivante, La Place Royale ou l'Amour extravagant.
Tragi-comédies, ou comédies à l'espagnole, les pièces de Corneille sont écrites dans un langage riche, sonore et efficace.

En 1635, Corneille aborde la tragédie, avec Médée, dont il emprunte le sujet à Sénèque, et compose L'Illusion comique, comédie gigogne qui met en scène à la fois l'allégorie du théâtre du monde et les différents genres dramatiques possibles.

La même année, le cardinal de Richelieu fait appel à lui pour constituer, avec Boisrobert, Colletet, L'Estoile et Rotrou, les « cinq auteurs » chargés de rédiger tragédies et comédies sur des canevas imaginés par Richelieu. Ainsi sont composées La Comédie des Tuileries et L'Aveugle de Smyrne.

À partir du Cid, tragi-comédie inspirée d'une épopée espagnole, créée au début de l'année 1637, il connaît une suite de grands succès
. Paraissent alors des tragédies à sujets romains, successivement Horace (1640), Cinna ou la Clémence d'Auguste (1641), Polyeucte, martyr (1641), La Mort de Pompée (1643). Il revient à la comédie avec Le Menteur (1643) et La Suite du Menteur.

Puis la série des tragédies continue avec Rodogune, princesse des Parthes (1644), Théodore vierge et martyre (1645), Héraclius, empereur d'Orient (1646), Andromède (1650) tragédie à machines jouée dans les décors de Torelli, Don Sanche d'Aragon (1649), Nicomède (1651) jusqu'à l'échec de Pertharite, roi des Lombards, en 1651.

Corneille se détourne momentanément du théâtre et se consacre à la traduction en vers de L'Imitation de Jésus-Christ. Il renoue avec la tragédie en 1659 avec Œdipe, puis La Conquête de la Toison d'Or (1660), tragédie à grand spectacle, et donne ensuite Sertorius (1662), Sophonisbe (1663), Othon (1664) et Agésilas (1666).

Avec Attila (1667), puis Tite et Bérénice (1670), Corneille quitte l'Hôtel de Bourgogne et s'adresse à la troupe de Molière, qui a déjà interprété plusieurs de ses pièces. Pulchérie, jouée au Théâtre du Marais en 1672, puis Suréna en 1674, terminent la carrière dramatique de Corneille.

En 1682, paraît sous son contrôle l'édition complète de son Théâtre et il assiste à une reprise triomphale d'Andromède. Sa pension, inexplicablement suspendue sept ans auparavant, est alors rétablie.

Le théâtre de Corneille, écrit dans une versification dense et étonnamment moderne, présente des héros d'une rare grandeur, confrontés à des situations nécessitant des choix difficiles. L'honneur, le devoir, l'élévation de pensée sont les qualités de personnages dont le code moral et politique exigeant s'exprime dans un parcours dialectique qui n'exclut ni les sentiments ni l'ironie.

Si ses œuvres les plus représentées à la Comédie-Française au cours des siècles restent encore Le Cid, Cinna, Polyeucte, Horace, Nicomède, Rodogune et la comédie du Menteur, la tendance est actuellement à redécouvrir des pièces peu connues, voire méconnues, telles Tite et Bérénice — qui pâtit en son temps de la comparaison avec la Bérénice de Racine —, Sertorius ou encore Suréna.

Théâtre
• Mélite (1629, première œuvre)
• Clitandre ou l’Innocence persécutée (1631)
• La Veuve (1632)
• La Galerie du Palais (1633)
• La Suivante (1634)
• La Place royale (1634)
• Médée (1635)
• L’Illusion comique (1636)
• Le Cid (1637)
• Horace (1640)
• Cinna ou la Clémence d'Auguste (1641)
• Polyeucte (1642)
• La Mort de Pompée (1644)
• Le Menteur (1644)
• Rodogune (1644)
• Théodore (1646)
• Héraclius (1647)
• Andromède (1650)
• Don Sanche d’Aragon (1650)
• Nicomède (1651)
• Pertharite (1652)
• Œdipe (1659)
• La Toison d'or (1660)
• Sertorius (1662)
• Sophonisbe (1663)
• Othon (1664)
• Agésilas (1666)
• Attila (1667)
• Tite et Bérénice (1670)
• Psyché (1671)
• Pulchérie (1672)
• Suréna (1674)

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