Pierre Perret life and biography

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Pierre Perret biography

Date of birth : 1934-07-09
Date of death : -
Birthplace : Castelsarrasin, France
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2010-06-25
Credited as : Auteur compositeur-interprète, ,

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Pierre Perret, né le 9 juillet 1934 à Castelsarrasin, est un auteur-compositeur-interprète français.

Dompteur de mots, Pierre Perret acquiert très jeune le maniement de la langue française et de ses dérivés. Ses parents, Maurice et Claudia, tiennent le Café du Pont sur les rives de la Garonne. C'est là qu'il apprend des clients le maniement de l'argot et la richesse du métissage.

Inscrit aux conservatoires de musique et d'art dramatique, il s'initie au solfège, au saxophone et au théâtre. Un apprentissage qu'il parfait avec son orchestre, fort de quatre musiciens qui se produit dans la région de Toulouse, et la Troupe du Grenier de Toulouse, avec laquelle il joue du Molière et du Shaekspeare.

L'appel de la musique est plus fort. Adepte de Georges Brassens, Pierre Perret se lie d\'amitié avec l'artiste qui l'encourage dans sa carrière. Amoureux du langage imagé, Pierre Perret se mue également en poète pour écrire ses premières chansons, dont " Rosette ".

Soucieux de d'approfondir plus encore sa maîtrise de la langue française, après avoir fréquenté assidûment la librairie de Monsieur Labadie, il parvient à rentrer dans l'intimité de Paul Léautaud, qui vit pourtant reclus. Seize ans après la mort de l'écrivain en 1972, il ressortira de leur amitié un livre que Pierre Perret intitulera " Adieu Monsieur Léautaud ".

Alors qu'il accompagne à la guitare, François Lô, qui se produit au Trois Baudets, Pierre Perret se risque à interpréter quelques unes de ses compositions. Sa prestation, saluée par Boris Vian, est également remarquée par le propriétaire du cabaret, qui n'est autre que Jacques Canetti, qui lance nombre de carrières dont celle de Jacques Brel.

Son impresario, Emile Hebey, ne tarde pas à le présenter à Eddie Barclay, qui le fait signer sous son label.
Au milieu des années 50, les représentations se multiplient, en particulier à la Colombe. Il se produit également à l'Olympia dans le cadre des émissions " Musicorama " d'Europe 1. Pierre Perret assure même la première partie des Platters alors qu'il sort son premier 45 Tours : " Moi j'attends Adèle ".

En 1958, le chanteur est stoppé dans son ascension par une pleurésie qui le contraint à passer quasiment deux années dans un sanatorium. Apprécié de la profession, il n'a aucun mal a revenir et à offrir son premier album : " Le bonheur conjugal " en 1960. Pour autant, le disque se vend mal et Barclay décide de se séparer du chanteur qui rejoint le label Vogue et connaît en 1963 son premier succès avec " Le tord boyaux ".

Dès lors sa notoriété est grandissante. Une médiatisation qu'il doit également aux " Jolies colonies de vacances " que fredonne toute la France en 1966. Un an plus tard, c'est à nouveau le succès avec " Tonton Cristobal ". Nana Mouskouri et même les Rolling Stones lui offrent la première partie de leurs spectacles.

Poète et caricaturiste, Pierre Perret se veut successivement grave et drôle. Une maîtrise et une inspiration qui lui offrent de jouer au cinéma, pour la première et ultime fois, dans le film de Claude Autant Lara : " Patates " en 1969.
L'année suivante, " La cage aux oiseaux " est sur toutes les lèvres. Un succès populaire qu'il retrouve plus encore avec " Le zizi " en 1974. 5 millions d'exemplaires de vendus pour le 45 tours et un million pour l'album.

Pierre Perret se fait alors plus grave et délaisse les sujets légers pour évoquer : le racisme avec " Lily " qui lui vaut le prix de la Ligue Contre le Racisme et l'Antisémitisme en 1977, la diversité ethnique " Mon p'tit loup " deux ans plus tard et les banlieues avec " Y'a cinquante gosses dans l'escalier " et l'avortement avec " Elle attend son petit " en 1981.

L'artiste, qui continue de puiser son inspiration dans les mélanges culturels et la langue française, revient en 1983 avec l'album : " Comment c'est la Chine ", une république qu'il a arpenté quelques mois plus tôt, et le " Petit Perret illustré par l'exemple ", qui se révèle être une véritable encyclopédie argotique.

Quatre ans plus tard, cet épicurien sort " Au petit Perret gourmand " dans lequel il se délecte du vocabulaire alimentaire. Membre du Conseil supérieur de la langue française, Pierre Perret réécrit en argot les fables de La Fontaine qui font l'objet d\'un véritable engouement dans les milieux scolaires.

Au début des années 90 toujours, il se tourne de nouveau vers la chanson et offre à ses adeptes un nouvel album : " Bercy Madeleine " et un intégral : " Chansons de toutes une vie ". Son amour pour la langue française et l'érotisme le conduit à publier à cinq ans d'intervalle " L'anthologie de la chanson érotique " (1995) et " L'anthologie de la poésie érotique " (2000).

Un thème qui est également au centre de l'album " Chansons éroticocoquines ".
En rupture avec les " Jolies colonies de vacances " et le " Zizi ", l'artiste fait voler en éclat les clichés avec " La bête est revenue " et témoigne de son engagement contre l'extrême droite.

Ce pamphlet contre le Front National en 1998 lui vaut de nombreuses lettres de menaces. Quatre ans plus tard l'album " çui là " témoigne des problèmes de société : la mondialisation ou encore la drogue.

Un an plus tard, conscient que les dialectes ne sont pas seulement l'apanage des régions, Pierre Perret écrit " Le parler des métiers ". Un ouvrage une fois encore guidé par les innombrables possibilités offertes par la langue française.

En 2006, sort " Mélangez-vous " dans lequel il revient sur l'importance que revêt pour lui le brassage des cultures, dont il se fait le fervent défenseur lors de la tournée qui le mène aux quatre coins de l'hexagone. En 2006 toujours, retour aux sources avec son autobiographie " Le café du Pont ".
Par la suite, soucieux de ne pas rompre le lien qui l'unit à son public, Pierre Perret se produit dans l'ensemble de l'hexagone.
En 2009, Manuel Poiret tourne un film sur l'enfance de Pierre Perret, tiré de son autobiographie, Le Café du Pont.

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