Strauss-Kahn Dominique life and biography

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Strauss-Kahn Dominique biography

Date of birth : 1949-04-25
Date of death : -
Birthplace : Neuilly-sur-Seine, France
Nationality : Française
Category : Politics
Last modified : 2010-05-19
Credited as : Economiste et homme politique, DSK, Fonds monétaire international (FMI)

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Dominique Strauss-Kahn (dit DSK) est un homme politique français, né le 25 avril 1949 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), membre du Parti socialiste (PS).

Ancien ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie du gouvernement Lionel Jospin, il est directeur général du Fonds monétaire international (FMI) depuis le 1er novembre 2007.

Après avoir séjourné durant son enfance au Maroc qu'il doit quitter suite au tremblement de terre d'Agadir, puis à Monaco, il étudie à HEC et à l'Institut d'études politiques de Paris.

Il est licencié en droit public, docteur en sciences économiques et professeur agrégé de sciences économiques.

Il devient professeur d'économie à l'université de Nancy-II (1977-1980) puis à l'université de Nanterre (à partir de 1981) et à l'École nationale d'administration. Après un passage comme professeur à HEC, il enseigne la microéconomie et la macroéconomie à l'IEP de Paris.

En 1971, il travaille au Centre de recherche sur l’épargne, où il se lie d’amitié avec Denis Kessler (ancien vice-président du Medef et à l'époque membre de l'extrême gauche). Ce dernier devient son assistant à Nanterre et ils écrivent ensemble, en 1982, « L’épargne et la retraite ».

Après un court passage au CERES de Jean-Pierre Chevènement au milieu des années 70, il lie son destin à celui de Lionel Jospin.

En 1982, il entre au Commissariat au plan, dont il devient commissaire-adjoint.

En 1986, il est élu pour la première fois député de Haute-Savoie, et réélu en 1988, mais dans le Val-d'Oise cette fois-ci. Il devient alors président de la Commission des finances. C'est à cette époque qu'il rencontre Paul Hermelin (futur directeur de cabinet à l’Industrie en 1991).

En 1991, François Mitterrand le nomme ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur dans le gouvernement d'Édith Cresson. Il conserve ce poste dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy, jusqu'aux élections législatives de 1993, puis devient avocat à la Cour.

En 1993, Michel Rocard décide de relancer le « groupe des experts du PS », créé par Claude Allègre, et lui en confie la présidence. Cette même année, il crée le cabinet DSK Consultants pour exercer le métier d'avocat d'affaires.

En 1994, Raymond Lévy, alors PDG de Renault, crée le « Cercle de l’Industrie », un cercle spécialisé dans la défense de l'industrie française à Bruxelles, où il côtoie notamment Vincent Bolloré et Louis Schweitzer, et dont il devient le vice-président.

Élu maire de Sarcelles en juin 1995, il épouse Anne Sinclair, alors journaliste à TF1 et présentant l'émission politique dominical "Sept sur Sept". Elle renonce à son magazine hebdomadaire lorsque Dominique Strauss-Kahn est nommé ministre suite à la victoire de la gauche aux élections législatives de 1997.

1997-1999 : Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie

En 1997, Lionel Jospin, nouveau Premier ministre, le nomme ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie et devient une pièce maîtresse du gouvernement.

Les bons résultats de l'économie française, le retour de la croissance et la baisse du chômage, font que DSK devient un poids lourd du gouvernement et du parti socialiste. Avec environ 300.000 créations d’emplois dans le secteur marchand, l'année 1998 a été la meilleure pour l’emploi depuis 1969.

Cette position centrale au sein du gouvernement lui vaut d'être le chef de file des socialistes aux élections régionales de 1998 en Ile de France, que la gauche remporte.

DSK réussi a imposer la TVA à 5,5% sur les travaux du bâtiment, cette reforme majeure a pu relancer toute une activité et crée une nouvelle dynamique de croissance lié à la consommation des ménages en matière d'équipement de la maison.

La France était en queue de peloton en Europe en matière de croissance économique en 1997 ; en 2001 elle est en tête de ce même classement.

DSK tente d'organiser cette influence au sein de son parti, mais s'il réussit à fédérer jospiniens et rocardiens au sein d'un courant politique dénommé Socialisme et Démocratie, il peine, dans un premier temps, à transformer l'attraction qu'il exerce en réseau militant efficace et structuré, lui préférant les réseaux informels.

Mis en cause dans les médias pour des affaires judiciaires liées à ses fonctions d'avocats (MNEF et affaire Elf), il choisit de démissionner de son poste ministériel en novembre 1999 pour pouvoir se défendre et ne pas porter atteinte au gouvernement Jospin.

Christian Sautter le remplace dans ses fonctions. Ainsi DSK justifie sa démission par la volonté de ne pas nuire au gouvernement Jospin La justice émet des non-lieux (aucune preuve à charge) dans les deux affaires en question. Il se représente quelques mois plus tard et est réélu dans sa circonscription du Val-d'Oise lors d'une élection législative partielle.

Alors que l'UMP remporte les elections présidentielles et dispose d'une majorité à l'assemblée nationale, Dominique Strauss-Kahn est réélu député le 16 juin 2002, pour la législature (2002-2007), dans la 8e circonscription du Val-d'Oise.

À la fin de l'année 2004, il réintègre la direction du Parti socialiste en étant chargé, avec Martine Aubry et Jack Lang, du projet socialiste 2007.

En mai 2005, il sort un DVD en faveur du « OUI » à la Constitution européenne. DSK s'investit de manière soutenue pour imposer le OUI de gauche. Quelques semaines plus tard le « NON » l'emporte en France à plus de 54 %.

Le 28 septembre 2007, Dominique Strauss-Kahn est nommé à la tête du Fonds monétaire international .Il prend ses fonctions le 1er novembre 2007. Entre temps il a démissionné de son poste de député du Val-d'Oise, le 19 octobre 2007.

Sa fonction au FMI lui impose un devoir de réserve sur la politique française. Pourtant, depuis son entrée en fonction, il est régulièrement cité par la presse comme étant le meilleur « candidat de gauche » en vue de l'élection présidentielle de 2012.

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